La corruption en Afrique : un fléau grandissant

L’Afrique, un continent riche en ressources naturelles et culturelles, fait malheureusement face à de nombreux défis tels que la croissance démographique rapide, la pauvreté et surtout, la corruption. La corruption est un problème systémique qui s’étend à travers l’Afrique et menace son développement.

Selon l’indice de perception de la corruption (IPC) 2020 de Transparency International, l’Afrique subsaharienne est la région ayant la plus faible performance en matière d’intégrité avec une moyenne de score IPC de 32 sur 100. Toutefois, certains pays africains ont réalisé des progrès notables. Par exemple, le Botswana est classé au 35e rang mondial avec un score IPC de 60 sur 100.

La corruption a un impact économique négatif, notamment en augmentant le coût des transactions commerciales et en décourageant les investissements directs étrangers (IDE). Selon la Banque mondiale, les entreprises africaines sont confrontées à des coûts supplémentaires liés à la corruption qui représentent environ 7% du chiffre d’affaires total. De plus, l’impact financier de la corruption est estimé à environ 25% du PIB annuel du continent selon l’Union Africaine. Ainsi, d’apres statista, le Pib global de l’Afrique de 3,1 trillions de dollars ; (3 100 000 000 000 000 de dollars) ; 25% soit 775 000 000 000 000 de dollars se retrouvent impacté par la corruption parfois en Afrique mais surtout dans le reste du monde, Europe, Moyen-Orient en passant par l’Amérique du Nord ou Asie.  Les entreprises de ses continents profitent donc de l’avarice de certains africains.

L’Afrique est réputée avoir un sous-sol extrêmement riche. Elle possède environ 30 % des réserves mondiales en minerais dont 40 % des réserves en or, 60 % du cobalt et 90 % du platine.

Ces ressources sont cependant concentrées dans quelques régions (or et diamants en Afrique du Sud, cuivre en République démocratique du Congo et en Zambie).

Il existe aussi une corruption sur les services, beaucoup plus vicieuse mais tout aussi impactant, sans oublier le pillage d’œuvre d’art, de relique, le travail des enfants ou le braconnage .

Tout contrat public, de n’importe quel état, de la Tunisie à l’Afrique du sud, avec une entreprise étrangère devrait etre considéré par default sous l’infamie de la corruption, sauf preuve du contraire. La charge de la preuve doit etre inversé vu que ces entreprises se disent socialement responsable.

La corruption entrave également le développement social du continent en fragilisant les systèmes éducatifs et sanitaires. Les détournements de fonds et les pots-de-vin conduisent à des services publics inefficaces, ayant pour conséquence un accès inégal aux ressources et laissant de nombreux Africains marginalisés. De plus, la corruption contribue à l’instabilité politique et peut mener à des crises humanitaires.

Afin de combattre la corruption, diverses mesures peuvent être mises en œuvre à travers le continent. Les gouvernements doivent renforcer leur législation sur la corruption et travailler avec la société civile et les organisations internationales pour accroître la transparence. De plus, une meilleure protection des lanceurs d’alerte et un renforcement des institutions judiciaires sont essentiels pour mettre fin à l’impunité.

Cependant, Africa-anticorruption propose des stratégies beaucoup plus agressives, les même que les USA et l’Italie utilisèrent lors de leur guerre anti-mafia, émission de tv, spot publicitaires, règlementation pour récompenser les lanceurs d’alerte, achat d’information, protection des témoins, changement d’identité si nécessaire. Ingérence certains diront, non puisque seul les entreprises soit disant socialement responsables nous intéressent, la justice de ses pays reste souveraine et peu ou pas ouvrir des enquêtes sur les décisions judicaires prisent en Europe, USA, UK…

Cela à un coup mais à long terme les résultats aux USA et en Italie montre que c’est le chemin à suivre.